Ce jeu vous propose de réaliser des défis écologiques en équipe pour peu à peu changer vos habitudes dans différents domaines en lien avec la préservation de la planète. Une sensibilisation qui compte sur l’esprit de compétition de ses participants.
Ne pas acheter de produits contenant du plastique, ne pas acheter de produits neufs, passer une semaine sans manger de viande, aller au travail à vélo ou encore planter un arbre. Voilà quelques exemples de défis proposés par le jeu Ma Petite Planète. De quoi s’agit-il? D’une compétition entre 2 équipes, les Greta et les Hulot, pour réaliser le plus possibles de défis écologiques
L’idée vient de Clément Debosque, déjà fondateur en 2016 de La Fourmilière, une communauté autour du bénévolat et de l’engagement citoyen. C’est là qu’il rencontre Mathilde Hebert, Christian Nallatamby et Benoît Porte-Proust. Il leur parle de son idée de défis écolos entre amis. Ensemble, ils fonderont Ma Petite Planète. Mathilde s’occupe de la com, Benoît de l’interface sur Google Docs, Christian des statistiques du jeu pour les classements.
Des défis dans différents domaines
La première session se déroule en août 2019. Le principe : deux équipes de 12 joueurs maximum s’affrontent dans une ligue et réalisent les défis pour marquer un maximum de points. Il y a des ligues dans toute la France et même à l’étranger. « Les défis sont classés : alimentation, déchets, énergie, mobilité, biodiversité, shopping, explique Mathilde. Et une dernière catégorie fourre-tout de choses inclassables mais indispensables. Les défis sont plus moins difficiles et rapportent entre 1 et 10 points. » Les défis sont validés par une preuve, comme une capture d’écran. Les sessions durent 3 semaines et ont lieu en septembre, janvier et mai.
Jusque-là, le jeu était basé sur un tableau dans Google Docs. Mais cela va changer. « Leïla, l’une des salariées à plein temps, a terminé l’appli, qu’on va lancer lors de la nouvelle session le 25 janvier. On conserve le Google Docs, pour ceux qui préfèrent et les écoles. »
L’ambition de changer les habitudes des joueurs
Les défis sont agrémentés d’infos et de conseils pour changer les habitudes des participants au-delà du jeu. « Nous avons fait des recherches pour proposer des actions qui ont du sens en termes d’écologie. Certains joueurs sont déjà engagés dans une transition des comportements. Mais d’autres viennent au jeu par esprit de compétition. Notre but étant de sensibiliser à ces questions et d’éduquer, nous donnons des alternatives, des mesures d’impact pour 10 défis et des sources d’informations pour aller plus loin. »
Certaines actions encouragent la discussion avec son entourage pour expliquer le jeu. C’est l’occasion là aussi de sensibiliser un cercle plus large de personnes. Outre le grand public, trois autres sessions sont prévues pour les écoles. « Nous démarchons également les entreprises, qui paient pour le service via leur politique RSE. Nous avons élaboré une offre d’accompagnement pour animer le jeu avant, pendant et après la compétition. On se dit aussi qu’en ce moment, avec le télétravail, cela permet de souder les collaborateurs et les fédérer autour d’un projet extérieur à l’entreprise, qu’ils puissent parler d’autre chose que de boulot. »
Les ambassadeurs, véritables maîtres du jeu
Les ligues sont crées par des ambassadeurs qui constituent les équipes. « Nous passons par eux pour transmettre les infos mais aussi nous faire remonter les questions des participants. Certains de nos bénévoles étaient d’ailleurs des ambassadeurs et ont décidé de s’engager davantage. »
L’équipe, montée en association, est composée, outre Clément, Leïla et une autre salariée à temps plein, de bénévoles sur différents postes. A ce jour, 8 sessions ont eu lieu, rassemblant 370 ligues composées de 5750 joueurs, qui ont réalisé plus 75 000 défis.
En savoir plus : Ma Petite Planète